“Molière l’Occitan”
sous la responsabilité scientifique de Claude Assémat, avec Jean Feuillet, Jennifer Lazaric-Jungic, Guy Mathieu, Patrice Roques, Patrick Sauzet, Limoges : Éditions Lambert-Lucas, 2014.
Publié sous l’égide du CREO de la Talvera (Centre régional pour l’enseignement de l’occitan en dehors des académies de l’espace occitan), Molière l’Occitan revient sur les scènes 7 et 8 de l’acte II de Monsieur de Pourceaugnac, où le personnage de Lucette ne s’exprime qu’en occitan. Après reproduction facsimilé de l’édition originale (Paris, Ribou, 1670), la comparaison de ses répliques avec l’occitan « standard » montre une complète maitrise de cette langue par Molière, malgré quelques gallicismes significatifs. On sait que Molière parcourut la France occitane pendant une douzaine d’années – de 1645 à 1657 – avec son Illustre théâtre, et qu’il fut sifflé à Limoges. Les répliques occitanes sont traduites en français puis en serbo-croate, support de travail pour une réflexion sur l’intercompréhension entre langues de la sphère européenne.
“Les communautés juives du sud‑ouest de la France. Prières et traditions linguistiques”
Bar-Asher M, Louvain : Peeters Publishers, SELAF - Société d’Études Linguistiques et Anthropologiques de France, 2013.
Ce livre est un recueil de recherches linguistiques
sur les usages liturgiques et vernaculaires de l’hébreu dans les communautés de rite portugais du Sud-Ouest de la France. Il comprend aussi une édition de plusieurs textes liturgiques illustrant cette tradition. La présente étude comprend onze chapitres répartis en trois parties. La première partie relate des circonstances de la découverte des cahiers de Péreyre qui sont décrits brièvement avec des extraits significatifs, notamment le texte intégral de l’office du Nouvel An. La deuxième partie traite exhaustivement de questions linguistiques soulevées par l’hébreu liturgique en usage dans ces communautés et par des données tirées de la langue parlée et des documents écrits à Bordeaux et à Bayonne au cours des trois derniers siècles. Enfin, la troisième partie est principalement consacrée aux mots hébreux et araméens qui émaillent les langues parlées et écrites (espagnol, français et, dans une moindre mesure, portugais) de la « nation portugaise » et de ses descendants.
“Les langues, les cultures et la traduction pour la médiation : perspectives d’enseignement et de recherche” (Le lingue, le culture e la traduzione per la mediazione: prospettive didattiche e di ricerca)
Sous la direction de Paola Cattani et Marie-Christine Jullion, Paris : L’Harmattan, 2014.
Cet ouvrage collectif est divisé en quatre parties, qui rapportent la médiation respectivement aux perspectives interculturelles, à la société et au monde du travail, aux problèmes de traduction et, enfin, aux codes de communication. Ce livre constitue donc un exemple significatif du lien étroit entre les questions de la traduction et celles de l’interculturel (articles en français et en italien).